Saturday
roda-viva
tem dias que a gente se sente
como quem partiu ou morreu
a gente estancou de repente
ou foi o mundo então que cresceu
a gente quer ter voz ativa
no nosso destino mandar
mais eis que chega a roda-viva
e carrega o destino pra lá
roda mundo, roda-gigante
roda-moinho, roda pião
o tempo rodou num instante
nas voltas do meu coração
a gente vai contra a corrente
até não poder resistir
no volta do barco é que sente
o quanto deixou de cumprir
faz tempo que a gente cultiva
a mais linda roseira que há
mas eis que chega a roda-viva
e carrega a roseira pra lá
roda mundo, roda-gigante
roda-moinho, roda pião
o tempo rodou num instante
nas voltas do meu coração
a roda da saia, a mulata
não quer mais rodar, não senhor
não posso fazer serenata
a roda de samba acabou
a gente toma a iniciativa
viola na rua, a cantar
mas eis que chega a roda-viva
e carrega a viola pra lá
roda mundo, roda-gigante
roda-moinho, roda pião
o tempo rodou num instante
nas voltas do meu coração
o samba, a viola, a roseira
um dia a fogueira queimou
foi tudo ilusão passageira
que a brisa primeira levou
no peito a saudade cativa
faz força pro tempo parar
mas eis que chega a roda-viva
e carrega a saudade pra lá
roda mundo, roda-gigante
roda-moinho, roda pião
o tempo rodou num instante
nas voltas do meu coração
Chico Buarque de Hollanda
encore et encore
d'abord nos corps qui se séparent,
t'es seule dans la lumière des phares,
t'entends a chaque fois que tu respires
comme un bout de tissu qui se déchire.
et ça continue encore et encore,
c'est que le début d'accord, d'accord...
l'instant d'après le vent se déchaîne,
les heures s'allongent comme des semaines,
tu te retrouves seule assise parterre,
a bondir a chaque bruit de portière.
et ça continue encore et encore,
c'est que le début d'accord, d'accord...
quelque chose vient de tomber
sur les lames de ton plancher,
c'est toujours le même film qui passe,
t'es toute seule au fond de l'espace.
t'as personne devant...
la même nuit que la nuit d'avant,
les mêmes endroits deux fois trop grands,
et t'avances comme dans des couloirs,
tu t'arranges pour éviter les miroirs,
mais ça continue encore et encore,
c'est que le début d'accord, d'accord...
quelque chose vient de tomber
sur les lames de ton plancher,
c'est toujours le même film qui passe,
t'es toute seule au fond de l'espace.
t'as personne devant...
t'as personne...
faudrait que t'arrives a en parler au passe,
faudrait que t'arrives a ne plus penser a ça
faudrait que tu l'oublies a longueur de journée.
dis-toi qu'il est de l'autre cote du pole,
dis-toi surtout qu'il ne reviendra pas.
et ça fait marrer les oiseaux qui s'envolent,
les oiseaux qui s'envolent.
les oiseaux qui s'envolent.
tu comptes les chances qu'il te reste,
un peu de son parfum sur ta veste,
tu avais du confondre les lumières
d'une étoile et d'un réverbère.
et ça continue encore et encore,
c'est que le début d'accord, d'accord...
et ça continue encore et encore,
c'est que le début d'accord, d'accord...
y'a des couples qui se défont,
sur les lames de ton plafond,
c'est toujours le même film qui passe,
t'es toute seule au fond de l'espace,
t'as personne devant... personne...
quelque chose vient de tomber
sur les lames de ton plancher,
c'est toujours le même film qui passe,
t'es toute seule au fond de l'espace.
t'as personne devant... personne...
y'a des couples qui se défont,
sur les lames de ton plafond,
c'est toujours le même film qui passe...
le même film qui passe...
Francis Cabrel
Nenhum comentário:
Postar um comentário